Les frappés du canot - Récit 2007 - Jour 11

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Jour 11

Vendredi 02 février 2007

Les Dahus et leur canot, le retour !

Objectif du jour, faire le premier et dernier entraînement avec notre beau canot avant la course du Carnaval de Québec.
Pierre ayant des obligations professionnelles, c’est donc tous les 5 que nous irons sur le fleuve.
Nous nous donnons comme but de faire un tour complet entre les 2 rives du fleuve, exactement comme le jour de la course.
Une fois au départ, nous ne sommes pas du tout rassurés, la marrée est contraire, rapide et la glace omniprésente et haute.
Nous nous enlignons quand même en observant, perplexe, le train qui passe devant nous. Nous franchissons la zone de césure si dangereuse entre la glace fixe et mobile pour embarquer sur le relief.

Et là, pour ceux qui connaissent, nous partons pour une impressionnante séance de tapis roulant. A nous de contrer la vitesse du courant pour essayer d’avancer et de rejoindre la première bouée du parcourt. Nous bataillons ferme, sans une seconde de repos, montant et descendant les monticules de glaces tout en cherchant le meilleur chemin. Le cÅ“ur monte de suite dans le rouge et les très nombreux chocs vont enrichir notre collections de bleue, mais nous bataillons ferme. En regardant régulièrement le quai, il est clair que nous avançons pendant 5 minutes pour mieux reculer les 5 suivantes. Le spectacle doit être impressionnant pour Tina qui nous filme depuis le quai et les quelques curieux qui se sont amassés là.
Mais un bout de 20 très longues minutes d’effort, nous n’avons pas avancé d’un mètre, alors tant bien que mal, nous retournons dans le bassin pour souffler un peu et prendre une décision.
C’est le moment que choisi notre capitaine pour venir nous voir, c’est certains que notre efficacité va l’impressionner…. Ou lui faire peur !
Mais la chance est avec nous, l’eau arrive et une nouvelle occasion se présente. Deuxième tentative. Le départ se fait complètement en vrac, et Pierre qui ne comprend pas pourquoi nous partons dans le mauvais sens.
Patience Pierre…. C’est une nouvelle tactique pour tromper l’adversaire.
L’eau est effectivement là et nous arrivons tout de même à partir vers la première bouée. Philippe, barreur de circonstance fait visiter le St-Laurent avec des zigzags savamment étudiés, tout en essayant d’éviter les blocs de glace. Les progrès sont là, mais ne s’improvise pas barreur sur les glaces du Saint-Laurent qui veut. Didier, notre barreur Sétois en 2005 et 2006, nous manque.

Arrivé à la première bouée, nous pouvons commencer la traversée mais Patrick, qui est pourtant dur au mal, nous dit qu’il s’est blessé à la cuisse lors de notre première tentative, la douleur est forte mais il veut bien faire un essai.
Nous commençons la traversée vers la rive opposée mais dès les premières manÅ“uvres sur la glace, il est clair que c’est trop douloureux et il est impossible de forcer à moitié dans ce sport.
Le plus important est de préserver nos forces pour la course, nous rejoignons l’eau pour mettre un terme à notre entraiment, Corinne en profite pour s’essayer comme barreur, elle est aussi bonne que Philippe… Pour viser les blocs de glace.
Entraînement, qui nous a très largement rassuré sur notre canot, l’optimisme est de retour malgré ces blessures à répétition. Repos après un rapide repas et départ pour un nouveau fartage.
Ce soir se déroule les qualifications de la course de Québec.

Le principe est le même que la course précédente, aller le plus vite possible dans une rue enneigée sur une courte distance mais en étant 2 canots à partir en même temps cette fois ci.
La neige se met à tomber et nous nous avançons au départ entre 2 haies de spectateur, sous les lampadaires de la rue annoncé comme l’équipe de France, pas mal du tout comme sensation.

Notre démarrage manque un peu de force et nous prenons de suite 1mètre de retard que nous n’arriverons jamais à reprendre. L’étroitesse de la rue nous empêche de doubler mais nous sommes plus rapide, nous poussons nos concurrents par l’arrière mettant leur canot en travers jusqu’à l’arrivée.
Ils nous remercierons même de les avoir aidés à aller plus vite en les poussant.
Notre temps est bon et nous laissons derrière nous plus d’une quinzaine d’équipe sur 50 au départ.
Nous terminerons la soirée autour d’une bonne pizza et d’un verre de bière avant de nous coucher à presque une heure du matin. Demain…. Quartier libre pour tout le monde et arrivée du septième membre de l’équipe, Pascale ! Il en manque encore un, Christian, qui au dernier moment ne peut plus venir, boulot, boulot malheureusement pour nous et surtout pour Corinne. T’inquiètes pas Christian, on sentira ton soutien même à 6000 bornes !!!!

photo 2007
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