Récits - 2006
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Jour 12
Jour J.
Personne n’a bien dormi et le mal au ventre commence à se faire sentir.
Petit déj au Petit Coin Latin pour les canotiers. Ded, Coco et Sylvie parlent stratégie pour la course pendant que Fifi et Patrick parlent vélo et rigolent afin de décontracter l’ambiance. Sylvie n’a pas trop faim, le capitaine dévore et sa blonde commence à se faire du souci pour lui. 11H30 départ vers le port pour toute la troupe. Dernier pipi pour tous et la voiture s’en va .
Les supporters et la blonde se retrouvent vers 12H30 pour se diriger vers le port. La galère ! Un temps pourri. Il flotte ! au Québec ! les chaussures sont trempées et il fait froid ! Voici ce qu'ils ont vu: “Courage les français, on est avec vous !â€
Pendant ce temps là, notre équipe termine les préparatifs : Didier part à sa réunion de capitaine, le reste de l’équipe met le canot à l’eau, et va se faire poinçonner. Sorti de sa réunion, Didier se retrouve à poil: la voiture fermée à clef et ses affaires dedans. Mais où sont ils passés? ( organisation sans faille) Ça sent le cramé pour certains…
Nos quatre lurons sont à la cabane des débardeurs afin de faire pipi… Et aussi afin de trouver les fameux dossards qu’ils ne trouveront jamais. Heureusement que la tante Annie et son Tchum sont là pour récupérer la clef de la voiture. De leur côté, la mère du capitaine, son amie et Alex sont face au départ sous la pluie et le vent, en train de maudire Didier : pourquoi ne va t-il pas faire du surf à Hawaï ? On est trempé mais content d’être là.
14H00 ça y est, tous les canots sont sur les starting blocs. Nos Français sont avant derniers, les Américains sont derrières. Coco fait pipi dans sa culotte… comme dit Hochart toi au moins tu auras chaud et ça vaut mieux qu’un caca nerveux !!
Le départ se fait bien pour sortir du bassin Louise mais ça ne dure pas. A peine le canot dans le fleuve que la barre de poussée de Coco et Fifi cède sous leur puissance ! « c’est le poids de Coco » dit Fifi. A ce moment là, une longue et dure remontée commence en direction de la première bouée. Cette remontée est agrémentée par les encouragements des supporters qui eux de leur côté courent afin de se réchauffer et de filmer leur exploits.
L’équipe se fait doubler par deux équipes d’homme dont VOLVO qui tamponnent l’arrière train du capitaine. "CALINE !" (c’est québécois). La touche est enfin en vue mais il faut se diriger vers Lévis. Un petit arrêt pour vider le canot et se désaltérer. La traversée sur Levis est nickel mais ils y laissent quelques cartouches, comme dit Hochart. Arrivés de l’autre côté avec un petit cafouillage. Et oui, pas d’explication pour toucher les bouées ! Ensuite l’équipe doit lutter contre les éléments. Malgré une remontée du fleuve quasi parfaite, le canot dérive et passe devant l’entrée. Nos malheureux Français s’accrochent, essayent et réessayent mais rien n’y fait. Pendant ce temps, en face d’eux se fait la remise des médailles…
Merci l’organisation, merci d’attendre les derniers ! Nous, les supporters français c’est à dire cinq personnes, sommes là sur le quai seuls au monde comme nos canotiers sur le fleuve ! Nous voyons nos canotiers au loin arrêtés sur les glaces…
Oon suppose à ce moment là qu’ils font le point afin de reprendre la course mais non. Quelques instants plus tard ils abandonnent et se font embarquer par un remorqueur. Une attente interminable se fait alors pour les supporters. Où sont-ils ? vers où les repêcher ? on ne sait rien. La potence qui met les canots à l’eau s’en va après avoir juste récupérer les Américains de Chicago. Toujours pas de Français en vue. Heureusement, Christian, le tchum de Coco nous retrouve et nous annonce qu’ils sont à bord du remorqueur transis de froids, rôtis bref, morts….
Alex prend la voiture et va les récupérer laissant les supporters à l’entrée du port. Ça y est, on les a tous récupéré sains et saufs. Mais les espoirs se sont envolés et les grises mines se font connaître. Comme dit Coco, l’année prochaine on rentrera !! Direction la cabane des débardeurs pour se changer et les visages reprennent des couleurs ainsi que le moral. Les filles dans leur coin boivent une bière, les mecs de l’autre grignotent et tous commencent à parler afin d’évacuer leur tristesse qu’ils ont tous emmagasiné. Une fois notre équipe sèche, il reste encore une question.
Le canot, où est il ? Heureusement il y a FINDUS euh non Christian qui a suivi le canot, ce maudit canot et comme dit Fifi, « passe moi la chignole que je fasse des trous dedans » !!! Maintenant, il faut trouver quelqu’un pour le remorquer. Coco et Christian qui parlent anglais se débrouillent pour convaincre les américains. Supers sympathiques les boys !. Thanks !! Il est 17H10. Il faut aller se doucher et repartir pour la soirée de 18H00 à la salle Kirouac. La soirée se déroule bien et se finit tôt pour nos canotiers, 22H30.
Hochart, le capitaine et sa blonde, Fifi et sa blonde rentrent laissant Coco et son Tchum à la soirée avec l’équipe DMR. Sylvie elle, est rentrée chez elle retrouver ses 2 amours. Nos canotiers ont bien mérité leur repos car les courbatures se font sentir.
Allez les gars, vous avez été supers et pas grand monde aurait réalisé cet exploit !!!"
